Chaput, Catherine Étudiante à la maîtrise


Intérêts de recherche

Mon projet vise à  documenter un phénomène en émergence, soit la programmation épigénétique intergénérationnelle et ses conséquences technico-économique pour le producteur. Il apparaît que le statut métabolique de la mère chez les bovins, comme pour les autres mammifères peut influencer la programmation métabolique de la génération suivante en sus de la génétique classique. Donc, les vaches en déficit métabolique au moment de la conception auraient des filles moins efficaces à produire du lait. Nous avons choisi de démontrer que les embryons portent une trace de cette programmation épigénétique permettant de mesurer les conséquences et en étudiant notre gestion pour minimiser les conséquences négatives. Pour démontrer des bénéfices intergénérationnels en plus d’économies pour les vaches elles-mêmes, il nous faut un outil de mesure permettant de valider les effets du déficit métabolique sur la génération suivante. L’Université Laval a développé des outils novateurs qui permettent de mesurer la méthylation de l’ADN sur des microéchantillons comme les embryons. Ces outils permettent d’identifier une signature épigénétique qui pourra s’ajouter à la génétique pour mieux prédire la production des filles. L’application de ces méthodes, avec Semex et Valacta, nous permettra de prendre le leadership de l’étude de ce phénomène et d’y appliquer les correctifs pour optimiser la productivité, la fertilité et la longévité de nos bonnes productrices.